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 les aventures d'ernest chavignol(2eme essai)

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joe batista
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les aventures d'ernest chavignol(2eme essai) Empty
MessageSujet: les aventures d'ernest chavignol(2eme essai)   les aventures d'ernest chavignol(2eme essai) Icon_minitimeSam 26 Jan - 2:47

CHAPITRE 1

Ernest Chavignol se réveille brusquement de son coma éthylique, sûrement à cause du seau d'eau qu'un matelot lui a jeté à la figure. Il ne se rappelle pas de grand chose de la veille sinon qu'il a bu plus que de raison et lorsqu'il regarde autour de lui, il voit d'autres hommes et femmes qui étaient eux aussi à la taverne dans la même situation que lui. Ernest est un jeune homme de 26 ans, petit mais musclé, avec des cheveux bruns et des yeux châtaigne; il est habillé comme un marin de son époque, c'est dire d'un pantalon élimé et d'un gilet dans un même état, sans chaussures et avec un tricorne qui a vu de meilleurs jours.

Pour Ernest, c'est sûr, il a été recruté de force par la marine royale Française. Ils font cela à chaque fois que le roi de France décide de faire la guerre à la reine d'Angleterre, il se rappelle être arrivé la veille à Brest dans le baleinier «Moby Dick» après 6 mois de pêche intensive au pôle nord et qu'il avait commencé à dépenser sa prime de retour en boisson alcoolisée avec ses camarades du baleinier. Puis un peu plus tard, il était déjà fortement enivré, un officier recruteur de la marine Française est arrivé dans la taverne et a commencé à payer des tournées générales, après cela Ernest ne se rappelle plus.

Un matelot trouvant qu'Ernest ne se lever pas assez vite lui donne un coup de pied au cul en disant : «allez fainéants! Debout, on doit partir avec la marée.» il passe au suivant sans ralentir la cadence. Ernest se lève difficilement et regarde un peu mieux autour de lui tout en ramassant son tricorne, il est effectivement sur un voilier de sa majesté le roi de France et pas n'importe lequel, le vaisseau amiral comme le souligne le drapeau à la poupe du navire.

Il se retrouve rapidement en train de tirer un bout avec ces infortunes camarades de boisson pour lever la voile du grand mât, alors que d'autre font de même avec le mât d'artimon et de misaine. Le navire sort doucement du port de Brest et Ernest soupire en voyant le «Moby Dick» à quai pendant que le navire s'en va au large.

Après quelques heures de travail intensif, un repas frugal composé de pain noir et de fromage leur est servi et on leur désigne des couches où dormir. Ernest bien qu'habitué à travailler en mer depuis l'age de 12 ans, s'écroule sur son hamac et s'endort rapidement, non sans avoir fait sa prière avant de se coucher.

Le lendemain matin en même temps qu'un petit déjeuner tout aussi frugal que le dîner de la veille, avec juste un quart de café à la place de l'eau, on leur donne un uniforme de la marine royale Française. On les obligent à se changer sur le pont devant tout le monde, que ce soit homme ou femme, sous le quolibet des marins des deux sexes.

Un officier, sans aucun doute le capitaine vu son uniforme, leur dit : « messieurs,dames! Bienvenue a bord du Champion! Vous faites partis maintenant de La fine fleur de la marine Française et je préfère vous prévenir que si vous n'obéissez pas ou que vous tentez de déserter, cela peut se passer très mal pour vous. Le quartier-maître Istre vous annoncera tout à l'heure les punitions pour les différentes offenses et il n'y a pas d'avertissement, première offense, première punition!»

la dessus le quartier-maître annonce effectivement les offenses et punitions, puis donne à chacun le poste qu'il aura en navigation et en combat. Pour Ernest ce sera le gréement du grand mât pendant le premier quart et la baliste qui se trouve en proue du navire.

Rapidement Ernest monte dans les gréements du grand mât pendant que ceux qui sont dans les autres quarts vont se reposer, briquer le pont ou encore s'entraîner pour les combats à venir. Le repas de midi est agrémenté de soupe dans laquelle se trouve quelques morceaux de lards et de légumes à peine identifiables avec un morceau de pain noir et du fromage, puis le premier quart va briquer le pont et après celà, va s'entraîner au combat pendant que le second quart s'occupe de faire avancer le navire. Pour Ernest, la baliste n'est pas inconnue, il a déja utilitsé un canon de ce type sur le «Moby Dick» pour chasser la baleine. Le soir arrive avec un dîner pareil à celui de la veille et Ernest commence à faire connaissance avec ses camarades de quart avant d'aller dormir, une des femmes lui propose de partager un hamac ensemble mais Ernest préfère se reposer et va se coucher après sa prière.

Au bout de quelques jours, la routine s'est installée dans la vie d'Ernest et de ses compagnons d'infortune, et celui-ci a pris son mal en patience. S'il arrive à survivre à cette guerre, il pourra retourner à son baleinier et à son harpon, mais dieu sait quand hélas. Finalement des navires Anglais apparaissent à l'horizon, ils doivent venir des Amériques car ils ont l'air d'être chargés et sont lent à avancer sous le vent. Il y a trois vaisseaux de guerres qui escortent les cinq vaisseaux marchands, la fumée des moteurs à fusion des marchands fut la premiere à apparaître à l'horizon.

Pendant que les marins des deux bords se préparent au combat, Ernest voit le magicien du navire qui arrive en poupe et se préparer à lancer des sorts sur les navires Anglais dès qu'ils sont à portée. Le magicien à l'air d'avoir la trentaine passée, il est grand, brun avec un début de calvitie, portant la barbe taille en pointe et il est habillé d'une robe de couleur rouge sombre avec des runes cabalistiques dorées.

L'attente est longue, le stress et l'angoisse montent, les navires se rapprochent petit à petit pendant que l'amiral Français en proue du navire donne ses ordres qui sont transmis par des petits drapeaux de couleurs sur les différents mâts. Visiblement le magicien qui est à coté d'Ernest n'est pas toujours content et passe son temp à marmonner dans sa barbe des insultes contre l'amiral, et continu à incanter les différents sortiléges de protection qui doivent proteger le navire avant le debut de la confrontation. Enfin les premiers navires sont à portée de sorts et commence un feu d'artifice de sorts basés sur le feu, le premier navire explosant sous une boule de feu est un navire Français. Tous les marins Français sur le navire lancent des insultes au navires Anglais et surtout au magicien Anglais qui vient de tuer leurs camarades, Ernest entend nettement le magicien derriere lui jurer et pester sur les erreurs de l'amiral.

Ernest voit bien sur le navire Anglais le magicien qui a lancé la boule de feu sur le navire Français, prie et tire avec la baliste sur celui-ci, le harpon transperce le magicien de part en part au niveau du torse. Ernest n'entend pas l'exclamation d'étonnement du magicien, puis voyant cela le magicien avance à coté d'Ernest et lance une boule de feu sur le navire Anglais qui va suivre rapidement dans les profondeurs de la mer le navire Français.

Un regain d'espoir monte parmi les camarades d'Ernest qui felicitent celui-ci, et le magicien se tourne vers Ernest :
- «Ernest?! Ernest Chavignol? C'est toi ?»
Ernest entendant le magicien, blanchit puis regarde mieux celui-ci et le reconnaissant met un genoux a terre et dit :
- «votre altesse, je ne vous avais pas reconnu.»
- «nous sommes occupés pour l'instant je reviens te voir apres la bataille, si nous survivons.»

Après un bataille âpre , mais sans surprise, les Français capturent les navires de transports Anglais et reviennent sur Brest. Un soir, pendant que la flotte revient triomphalement, le magicien vient voir Ernest :
- «Et bien Ernest, tu peut préparer tes affaires une fois arriver a Brest. Tu va m'accompagner a Paris.»
- «Et si je ne veut pas retourner a Paris?»
- «Ta mère te pense mort ainsi que ta soeur et tu as le poste de ton frere à reprendre.»

Dans la nuit, la flotte arriva à Brest et le lendemain matin tous les marins firent la fête, en plus des richesses qui furent saisies par le trône. Il y avait aussi une délégation venant des ameriques. La délégation prit le train depuis Brest vers Paris, et le magicien emmena Ernest après le départ de la délégation.

Il l'emmena chez un couturier puis chez un marchand de chaussures, il l'habilla de pied en cap et à midi s'arrêtèrent pour manger dans un restaurant près de la gare.
- «tu sais qui était le magicien que tu a tué ?»
- «non, prince.»
- «c'était le fiancé de la reine d'Angleterre, William le flamboyant.»
A ses mots, Ernest blanchit.
- «l'enflure...»
- «Qui a tué ton frère, oui! Tu peut me tutoyer et m'appeler Antoine. Tu sais que ton frère et moi étions amants, je présume, mais savais tu que nous cherchions la femme qui accepterait de nous épouser tous les deux pour former une polyandrie. Il voulait que tu sois garçon d'honneur au mariage, mais hélas on ne trouva pas celle-ci et tu disparu suite à ton test.»
- «oui, lorsque j'ai su que je n'étais pas capable de lancer un quelconque sort.... je...je n'osais plus me présenter devant ma famille, je fis la seule chose qui me vint à l'esprit à ce moment là. Je donnai à mon meilleur ami avec qui est mon frère de sang tout mes vêtements et pris les siens, puis je me suis engagé dans le premier navire qui partit de la Rochelle, un baleinier, comme mousse.»
- «ce fut effectif, le pacte de sang et l'échange de vêtements nous a fourvoyé et nous n'avons trouvé que ton ami. Puis ton frère et moi sommes revenu à Paris, quelque années plus tard mon père envoya en mission ton frère en Angleterre et il fut tuer par William.»
- «j'ai toujours cru qu'il était mort là bas parce qu'il me chercher encore...»
- «non, tu étais en age de prendre tes propres décisions, si tu a décideé de partir, personne ne peut t'en empêcher.»
- «alors pourquoi me rechercher?»
- «parce que ton frère et moi pensions, à juste titre d'ailleurs, qu'il y avait eu une erreur dans le test.»
- «à juste titre?!»
- «oui, tous les navire anglais ont une protection magique construite dans leur figure de proue qui empêche les missiles non-magiques de pénétrer la protection. Hors le carreau de baliste que tu as tiré à passer cette barrière, et je peut te confirmer que nous n'avions pas de carreaux magiques à bord.»
Ernest hochât la tête pensivement puis se leva à la suite du prince, et ils sortirent du restaurant.

Le soir après avoir pris le reste des vêtements d'Ernest, les deux compagnons prirent le train pour Paris. Ils s'installèrent dans un wagon première classe, l'un à coté de l'autre, Ernest du coté de la fenêtre et le train partit quelque minutes après qu'ils soient assis.

Le prince commença à lire un dossier qu'il avait prit avec lui et Ernest regardant le paysage défiler devant lui commença à rêvasser.

- «que pouvait vous me dire sur le grand cataclysme...., monsieur Chavignol?»

Ernest Chavignol, 12 ans aujourd'hui, se leva et regardant le professeur répondit :
- « le grand cataclysme fut provoqué par la pollution créé par les gaz d'échappement des véhicules utilisés par la majorité des gens, ainsi que les gaz créés par les usines un peu partout dans le monde. Cela provoqua un réchauffement planétaire qui fit fondre la glace des deux calottes glaciaires, au point de provoquer un déplacement de l'axe de la planète. Le déplacement de l'axe fut léger mais suffisant pour créer des tremblements de terres sur toute la terres ainsi que des tsunami dans la plupart des surfaces d'eau, la fonte de la glace monta le niveau de l'eau de plus d'un mètre. La même fonte libéra des forces emprisonnées dans la glace de l'antarctique depuis très longtemps, ses forces libérées transformèrent certaines personnes en créatures n'existant jusque la que dans les contes et légendes.»
- «oui, c'est bien. Mais quelle furent les conséquences politiques du cataclysme ?»
- «sur le continent américain, les différentes tribues amérindiennes profitèrent de l'affaiblissement de l'homme blanc pour prendre le pouvoir et créer le conseil des 13 tribus. Sur le continent asiatique, les personnes qui furent transformées en dragons asiatiques aidèrent l'empereur à reprendre le pouvoir face aux communistes et conquirent le reste de l'Asie sous la tutelle de la Chine impériale. En Afrique noire et Afrique du nord, le cataclysme ne les touchèrent pas réellement politiquement, ils étaient trop occupés à essayer de survivre aux différentes pestes et famines qui les frappèrent suite aux tremblements de terre et tsunami. A noter quand même que la plupart des dictateur africains ne survécurent pas les 15 premiers jours et que la plupart des tribus noires rejetèrent le concept de nation au départ, pour faire finalement comme les amérindiens et créer un conseil des tribus africaines. L'Australie prit son indépendance par rapport aux royaumes unis et ne furent pas inquiétés par ceux-ci pendant une bonne centaine d'années, à peu près cent ans après le cataclysme il y eu une guerre entre l'Angleterre et l'Australie qui dure encore 350 ans plus tard. En Europe la plupart des pays se contentèrent de rester stable et d'aider les habitants à survivre au cataclysme, à souligner qu'en France,Jean-Édouard de Valois se transforma en dragon européen et grâce à l'aide de sa magie et de ses supporters, celui-ci prit le pouvoir en France.»

alors qu'Ernest ouvrez la bouche pour finir de parler, une sonnerie se fit entendre dans la classe.

- «merci monsieur Chavignol, se fut correct. N'oubliez pas de lire les pages 111 à 115 de votre histoire de France pour le prochain cours et vous souhaite à tous une bonne journée.»

La plupart des élèves dirent au revoir à leur professeur, tout en préparant leur cartable pour partir de la classe. Une fois les cartables remplis, les élèves se mirent en rang par deux le long du mur et attendirent que le professeur leur donne l'autorisation de sortir. Lorsqu'il n'y eu plus d'élèves ramassant ses affaires, le professeur donnât l'ordre de marche et la formation sortit telle un serpent de la classe pour aller dans la cour du collège. Celle-ci se mit à coté d'une même formation composée d'élève d'autres classes plus âgés, et le directeur de l'école dit d'une voix forte mais nette:
- «les élèves que je vais citer devront aller passer leur tests de magie a la classe A1: Artem, Christian, Chavignol, Ernest.....»

entendant son nom, Ernest se mit à vaciller puis se dirigea vers la salle A1. Après une attente d'une vingtaine de minutes, une secrétaire l'appela et lui posa quelques question sur ses parents avant de remplir un formulaire. Une fois les questions répondus par un Ernest de plus en plus nerveux, la secrétaire lui demanda de passer le rideau qui se trouvait derrière elle. Ernest passa par l'entrebâillement du rideau et rejoignit un vieux monsieur portant des lunettes en écailles.
- «asseyez vous jeune homme, asseyez vous.»
il manipula des instruments bizarres devant Ernest et nota sous le regard ébahi d'Ernest des chiffres incompréhensible pour celui-ci. Au bout de 5 minutes le vieux monsieur le regarda et lui dit:
- «j'ai terminé le test, vous pouvez rentrer chez vous, vous recevrez le résultat du test dans une semaine environ.»
- «merci monsieur, au revoir»
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